Haut-Bailly II 2019

Notes de dégustation

Haut-Bailly II 2019 aborde un caractère très classique de Pessac-Léognan. Nous sommes impressionnés par la justesse du fruit parfaitement mûr et la précision des tannins. Ce Second Vin offre une bouche fraîche, c'est remarquable. 

Vidéos de Dégustation

Description du millésime

Le millésime 2019 est classique pour Haut-Bailly. Merlot et cabernet sauvignon ont mûri de façon très homogène. L'argile du sol a protégé la vigne de la sécheresse et du stress hydrique qui menaçaient avec les températures très chaudes et le temps sec de juillet. 

Vignoble

Haut Bailly II est le second vin proposé par la propriété. Créé en 1967, la cuvée porte initialement le nom de « Domaine de la Parde », mais c’est en 1979 que le nom est modifié. Haut Bailly II est alors issu de la culture des cabernets francs, cabernets sauvignons et merlots typiques de la région. Les 28 hectares de vignoble s’étendent sur des sables et graves en pente, sujets à un drainage de qualité. La vinification se déroule à la façon des grands vins et l’élevage dure 12 mois en moyenne. En ressort un breuvage élégant et fin.

Vinification et élevage

- Vendanges manuelles et trie à la vigne
- Vinification en cuve ciment
- Elevage de 18 mois dans des fûts de chêne dont 50 à 65% neufs

Propriétaire(s) et histoire

La présence de vignes sur la propriété de Haut-Bailly remonte au 15e siècle. Firmin Le Bailly en est le premier propriétaire. Nombreux sont ceux qui lui succèderont mais, il convient de souligner la présence d’Alcide Bellot parmi eux. Ce dernier, ingénieur de renom a permis de grandes évolutions dans le domaine des greffes.

Le Château Haut-Bailly, qu’il a fait construire, dispose encore de vignes qui ont survécu au phylloxéra grâce au propriétaire. C’est notamment grâce à lui, que le vin du domaine est hissé auprès des Grands Crus Exceptionnels. Daniel Sanders, négociant acquiert à son tour le château en 1955 et entreprend de grandes rénovations. Si le château de Pessac Léognan a été racheté par le banquier Robert G. Wilmers, c'est toujours Véronique Sanders, petite-fille de Jean, qui gère l’exploitation.