Les origines de Durfort-Vivens
Un second cru classé
Le Château Durfort-Vivens trouve ses racines dans l’union de deux grandes familles. Au XIVᵉ siècle, les chevaliers Durfort édifient leur place forte à Margaux. Quatre siècles plus tard, le vicomte Robert Labat de Vivens, nouveau propriétaire, décide d’associer le nom de sa lignée à celui de la propriété, qui devient officiellement Château Durfort-Vivens en 1824. Dès lors, sa renommée ne cesse de croître. Lors de l’Exposition universelle de Bordeaux en 1855, organisée pour valoriser les vins de la région, le domaine se voit attribuer le prestigieux rang de second cru classé. En 1937, la famille Lurton, alors actionnaire majoritaire du Château Margaux, rachète le vignoble. En 1961, Lucien Lurton en devient l’unique propriétaire, avant de le transmettre en 1992 à son fils Gonzague, perpétuant ainsi une tradition familiale ancrée dans l’excellence.
Renouveau d'un domaine traditionnel
Une réputation à la hauteur de son potentiel
Après des études de commerce, Gonzague Lurton prend la tête du Château Durfort-Vivens. Fort d’un héritage prestigieux, il s’engage à faire rayonner ce domaine parmi les plus éminents crus classés de Margaux. Conscient du potentiel unique de son terroir, il choisit une approche respectueuse de la nature et des hommes pour en révéler toute la singularité. Son engagement profond en faveur d’une viticulture responsable guide toutes ses décisions. Cette philosophie l’amène également à co-fonder, avec son épouse, le Château Acaïbo en Californie (Sonoma). À Durfort-Vivens, cette quête d’authenticité et de pureté se reflète tant dans la vigne que dans la cave, où l’innovation se met au service d’une tradition vivante.
Château protecteur de la vigne
Conversion en biodynamie
Le Château Durfort-Vivens s’impose comme l’un des pionniers de la viticulture en biodynamie. Dès 2009, le domaine entame sa transition vers des pratiques respectueuses de l’écosystème. Cette approche, en parfaite adéquation avec les convictions de Gonzague Lurton, vise à protéger durablement la vigne et à préserver les sols. En 2016, le domaine obtient la double certification : agriculture biologique et label Demeter pour la biodynamie. Cette exigence se poursuit dans les chais, rénovés en 2012, où la précision œnologique accompagne l’expression du terroir. En 2017, une nouvelle étape est franchie avec l’introduction d’amphores en terre cuite dans le processus de vieillissement. Ce choix audacieux confère aux vins une pureté aromatique remarquable. Aujourd’hui, le Château Durfort-Vivens possède le plus grand chai d’amphores en volume au monde, avec plus de 160 unités, symbole de son engagement à conjuguer innovation, terroir et respect du vivant.
