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Pourquoi préférer le vin à l’or pour investir?

La pandémie mondiale de covid-19 et l’état de crise sanitaire qui en découle depuis plus d’un an dans notre pays ont déjà convaincu un certain nombre d’investisseurs de diversifier davantage leurs investissements en se tournant vers les actifs réels. L’or, en tant que réserve ultime de valeur, s’est logiquement imposé à l’esprit de certains. D’autres, plus curieux et peut-être aussi davantage épicuriens, ont été encore plus loin et se sont tournés vers le vin. Le développement, au cours des dix dernières années, de ses outils et de ses équipes a permis à Cavissima de répondre à ce nouvel intérêt. Bien que cet actif reste encore méconnu dans l’univers des placements, il bénéficie en effet de solides arguments pour affronter les aléas économiques et financiers à venir. Pour vous en convaincre, nous vous proposons à l’instar du prix Nobel français d’économie Maurice Allais (1988) de « n’acceptez ni les vérités d’évidence, ni les illusions dangereuses » mais plutôt de comparer sans complaisance les mérites respectifs des deux actifs réels permettant de diversifier son exposition au risque que sont le vin et l’or.

La « relique barbare » de Keynes contre le « In vino veritas » de Pline l’Ancien ou comment se détermine la valorisation de l’or et du vin aujourd’hui.

D’aussi loin que la mémoire archéologique parvienne à remonter pour leurs cas respectifs (plus de 4 000 ans avant Jésus-Christ), l’or et le vin ont toujours coexisté dans la vie des hommes. Si l’un était utilisé uniquement à titre de consommation, l’autre a servi d’ornementation avant de devenir un peu plus tard un instrument d’échange puis une réserve de valeur. L’ancien patron de la Fed, la banque centrale américaine, Alan Greenspan, est même allé jusqu’à qualifier le précieux métal « d’ultime réserve de valeur ». Autrement dit, d’instrument ultime pour préserver son pouvoir d’achat en cas de hausse de l’inflation.

Bouteilles de vins

Dans le cas du vin comme de celui de l’or, force est en tout cas de constater que leur existence tient avant tout à l’ingéniosité et au développement du sens du commerce chez l’Homme.

Coexistant depuis fort longtemps déjà, ces deux actifs sont aujourd’hui devenus des supports d’investissement présentant la particularité de ne délivrer aucun rendement et de permettre seulement de miser sur la progression de leur valeur. Cette dernière repose justement sur des facteurs fort différents qu’il vaut mieux considérer avec attention dès lors que l’on envisage d’en mettre un peu dans son portefeuille.

L’or tout d’abord, conserve toujours le caractère de « relique barbare » dont l’économiste John Maynard Keynes l’a un jour affublé. Résultat, dès que la situation économique générale se détériore et que la confiance en des lendemains heureux s’évapore, son cours que l’on exprime en dollars (et qui comporte généralement un coût de conversion pour l’investisseur en euros) se met à progresser de façon significative. En plein cœur de l’été 2020, l’once a ainsi franchi la barre des 2 000 dollars pour rejoindre le niveau des 2 051,50 dollars en clôture le 6 août. 

Un record au regard de son histoire des vingt dernières années et qui a notamment été rendu possible par le développement d’instruments financiers aussi sophistiqués que les ETF « or physique ». Cotés en continu comme des actions, ces fonds permettent aux investisseurs de jouer la hausse du métal précieux en achetant les parts d’un produit dont la contrepartie physique consiste en des lingots stockés en lieu sûr. L’engouement pour ce type de solution d’investissement a d’ailleurs contribué à alimenter une partie de la hausse du prix de l’once. Au dernier pointage, le stock d’or de ces ETF représentait plus d’une année de production d’or dans le monde. Autrement dit, si jamais l’humeur des investisseurs venait à changer de façon radicale, voire même progressivement, un mouvement de vente significatif contribuerait à obérer durablement la hausse du cours de l’once. Et ce, d’autant que le niveau mondial de production aurifère reste relativement stable dans le temps.

D’après les statistiques de l’United States Geological Survey, la production d’or mondiale est passée de 3 230 tonnes en 2017 à 3 260 tonnes l’année suivante. Soit une progression inférieure à 1 %.

De son côté, matière vivante par définition, le vin voit sa valeur définie par d’autres facteurs que les simples craintes des investisseurs face à l’avenir. A la différence de l’or dont la production est considérée comme étant, à chaque instant, de même qualité à travers le monde, le vin reste fidèle à la fameuse phrase de Pline l’Ancien : « In vino veritas » (« Dans le vin, la vérité »).  

En d’autres termes, chaque vin a sa part de vérité qui n’est pas forcément la même que celle de la parcelle voisine. Et si les terroirs, tout comme le talent des vignerons, diffèrent entre eux, les millésimes d’un même vin peuvent également se révéler inégaux. Dans ces conditions, le prix du vin et sa valeur constituent le plus souvent les inconnues d’une équation bien difficile à résoudre pour le commun des investisseurs.

A y regarder de plus près et dès lors que l’on dispose, comme Cavissima, du savoir-faire et des connaissances suffisantes, le vin constitue une source de rendement sans aucun équivalent parmi les autres catégories de placement dans les actifs réels. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il reste un véritable produit de consommation qui connaît une auto-régulation permanente et régulière permettant d’assainir le marché. Les « mauvais millésimes » seront bus et les « meilleurs millésimes » seront conservés. Cette dynamique propre au marché des grands crus permet d’élaborer des stratégies de placement optimales en fonction des objectifs de chaque investisseur.

Une volatilité inférieure à celle de l’or

Au-delà du seul espoir de réaliser une plus-value, l’une des questions que tout investisseur doit se poser est celle de sa capacité à supporter la volatilité des supports dans lesquels il place ses économies.

En finance, la notion de volatilité est primordiale puisqu’elle représente l’amplitude des fluctuations de la rentabilité attendue d’un placement. Elle est donc à la fois celle qui fournit l’information la plus précise sur l’espérance de gain mais aussi celle susceptible de donner les plus grandes sueurs froides aux investisseurs. Après tout, plus la volatilité d’un actif est élevée, plus son prix varie dans le temps, à la hausse comme à la baisse. Mieux vaut connaître ses limites et sa résistance face à ce type d’ascenseur émotionnel avant d’investir.

Pour mesurer la volatilité du vin, nous avons choisi l’indice Liv-ex Fine Wine Investables justement conçu pour suivre les vins que l’on trouve généralement dans un portefeuille d’investissement. Celui-ci correspond aux vins rouges de Bordeaux provenant de 24 grands châteaux et qui remontent jusqu’au millésime 1982. Les vins sont sélectionnés sur la base de leur note attribuée par Robert Parker. Et diverses pondérations de rareté sont appliquées pour tenir compte des millésimes plus anciens et des vins produits en plus petites quantités. Le tout forme un ensemble cohérent dont il est possible d’apprécier le comportement au fil du temps. Force est ainsi de constater que comparé au prix de l’or, le Liv-ex Fine Wine Investables affiche une volatilité bien inférieure et que la progression de sa valeur apparaît bien moins heurtée (voir le graphique). 

Évolution des indices Or et Fine Wine Investables sur les 5 dernières années, en base 100

Or vs Vin

Source : Liv-ex

Sur cinq ans (performances arrêtées au 21 avril 2021), sa progression s’élève à 31 % contre 37 % pour le métal précieux. Lorsque l’on y regarde d’un peu plus près, ce différentiel de 6 % est bien loin de refléter la grande volatilité du cours de l’or dont le parcours apparaît bien plus accidenté que celui du vin et ce, quelle que soit la période de temps de référence prise en compte. 

Évolution de la valeur de l’or sur l’année 2018

Semestre 1
Semestre 2
-10,2 %
-2,31 %

Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les données fournies par le London Bullion Market. D’après celles-ci, l’once a par exemple perdu 10,2 % entre le 1er janvier et le 17 août 2018 avant de terminer l’année en recul de 2,31 %. Difficile de dormir sur ses deux oreilles dans ces conditions. De son côté, le vin affiche une progression plus linéaire et se révèle un placement tranquille et peu fluctuant grâce auquel il est raisonnablement possible d’espérer une plus-value sans s’inquiéter outre mesure de la date à laquelle on souhaite la réaliser. 

Certes, un tassement des prix du vin, voire une légère baisse a été enregistrée entre 2018 et 2019, mais celle-ci n’a aucun rapport avec la qualité du produit et se trouve plutôt être la conséquence de tensions géopolitique (Chine-Hong-Kong, Chine-Etats-Unis et surtaxation américaine décidée par le président Trump).

Il n’en demeure pas moins que dans le vin, les baisses de prix sont rares et surtout ne sont jamais massives. La baisse du prix d’un Bordeaux n’excède pas les 3 % tandis que le prix de l’once peut connaître des flambées à la hausse (+117,17 % entre décembre 2008 et septembre 2011) mais aussi des corrections marquées (-40 % entre septembre 2011 et décembre 2015). 

Or, en matière de placement, si l’esprit humain se félicite aisément d’une plus-value, il a toujours tendance à négliger la moins-value même si celle-ci se révèle parfois bien plus durable. En effet, qui garde présent à l’esprit qu’une perte de 40 % sur un investissement va nécessiter un gain de 66,67 % pour revenir à son point de départ ? (cf. tableau ci-dessous).

Quel gain faut-il réaliser dans le futur pour effacer une perte matérialisée aujourd’hui ? 

Perte
Gain à réaliser pour revenir au point de départ
15 %
17,6 %
20 %
25 %
30 %
42,9 %
40 %
66,67 %
50 %
100 %
60 %
150 %
70 %
233,33 %
80 %
400 %
90 %
900 %

Source : Liv-Ex

La fiscalité d’un placement sur le vin équivaut à celle d’un investissement sur l’or

Comme tout placement, ceux réalisés dans l’or et le vin sont soumis à la fiscalité française. En la matière, tout dépendra de la situation de l’investisseur au moment de réaliser sa plus-value potentielle.

L’or : une taxation forfaitaire ou au régime des plus-values réelles

Pour l’or, l’investisseur, une fois qu’il aura résolu la question du support (lingot ou lingotins), aura la possibilité de choisir entre deux options :

  • Une taxation forfaitaire de 11,5 % (dont 0,5 % de CRDS) au titre de la taxe sur les métaux précieux sur l’ensemble du prix de vente
  • Une taxation au régime des plus-values réelles (36,2 %) à laquelle s’applique une décote de 5 % par année de détention au-delà de la troisième année. 

Dans ce cas, l’exonération est totale au bout de 22 ans de détention.

Attention, pour pouvoir bénéficier de cette exonération, le vendeur d’or doit justifier du prix et de la date d’acquisition. Voilà pourquoi, il est conseillé aux investisseurs de faire stocker son or chez un prestataire agréé plutôt que de risquer de ne pas disposer des preuves suffisantes au moment de la déclaration auprès de l’administration fiscale.

Enfin, en cas de moins-value, aucun impôt ne sera prélevé.

Le vin : une taxation forfaitaire ou au titre de l’IR

Détenues directement ou au travers d’une cave gérée, les bouteilles de grands crus ne donneront pas lieu à déclenchement de l’impôt dès lors que le montant de chaque cession ne dépassera pas les 5 000 euros.

Si le prix de cession excède ce seuil: 

  • Une taxation au titre de l’impôt sur le revenu (IR) de 36,2 % comprenant 19 % de taxe sur les plus-values et 17,2 % de prélèvements sociaux. Dans ce cas, pour chaque année de détention supplémentaire, la plus-value taxable se réduit non seulement en termes d’IR (exonération après 22 ans) que de prélèvements sociaux (exonération après 30 ans). A condition de pouvoir prouver la date d’acquisition du bien donnant lieu à plus-value.

Des frais de stockage similaires pour le vin et l’or

Qu’il soit réalisé sous forme d’or ou de vin, votre investissement ne sera pas simplement une ligne de compte mais avant tout et surtout un actif réel dont il faudra choisir la destination de stockage. De celui-ci va en effet dépendre en partie la réussite de votre placement. Que ce soit pour des raisons de sécurité et/ou de conservation, vous aurez ainsi tout intérêt à faire appel aux services de prestataires externes.

Dans le cas de l’or, les intermédiaires auxquels vous vous adresserez vous proposeront le plus souvent de stocker votre investissement dans des Ports-Francs comme celui de Genève. Soumise ni à des droits de douane ni à de la TVA, cette solution comportera tout de même des coûts. Sans compter que certains fournisseurs exigeront un investissement minimum de 10 000 euros pour accéder à votre demande.

Un investissement dans le vin nécessitant des conditions particulières de conservation, Cavissima propose de son côté le service le plus adapté à la réussite de votre placement tout en faisant en sorte que l’impact des frais soit le plus faible possible quelle que soit la durée de détention des précieux liquides.

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« J’avais un double objectif avec cette cave, évidemment l’aspect investissement mais également le plaisir. »

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