Grignan-les-Ademars
La renaissance des Coteaux-du-Tricastin
Le nom Grangeneuve donna un nouveau relief à l’appellation Coteau-du-Tricastin, trop souvent laissée de côté. En effet, cette appellation qui vit le jour en 1973 a beaucoup souffert de l’installation quelques années plus tard d’un complexe nucléaire qui a pris le même nom “Tricastin”. Quand bien même un cortège d’analyses n’ait révélé aucune trace suspecte de radioactivité dans le vignoble, la proximité de cette centrale a toujours infligé une mauvaise publicité à l'appellation. À titre d’exemple, en 2008, une série d’incidents sur le site a fait perdre 40% du volume des ventes des vins de l’appellation.
Suite à cela, Henri Bour et ses confrères de l’AOC Coteau-du-Tricastin ont demandé à l’INAO (institut national des appellations d’origine) l’autorisation de changer de nom.
L’INAO, reconnaissant le handicap lié à la centrale, a décidé d’autoriser cette modification à titre exceptionnel. Ainsi, depuis le millésime 2010, les vignerons du Tricastin peuvent utiliser l’AOP Grignan-les-Adhemar”pour commercialiser leurs cuvées.